Samedi 21 janvier

Bonjour à toutes et tous,

Comme je vous l’ai indiqué hier, ce vendredi fut une journée importante, près d’un mois après le début de la médiation.

Pour la première fois, je réunissais ensemble les représentants des plateformes et ceux des organisations de chauffeurs. J’y avais renoncé jusqu’alors; les tensions entre les uns et les autres risquaient de dégrader le climat et nuire au progrès de la médiation. Un travail préalable en groupes distincts était nécessaire pour convaincre les uns et les autres que la médiation était là pour aller au fond des choses et établir des faits. Pas pour chercher des coupables. Pas pour prendre parti en désignant des vainqueurs et des vaincus.

Cette première réunion plénière portait sur le sujet fondamental de la rentabilité de l’activité VTC pour les chauffeurs et sur leurs conditions de travail.

Le débat a duré deux heures. Les échanges furent parfois vifs, souvent soutenus, quelque fois désordonnés, mais toujours respectueux. Mon rôle de médiateur était de veiller à l’équilibre des interventions en assurant à chacun qu’il puisse faire valoir son point de vue.

Je peux affirmer ici que cette réunion fut efficace car productive. Je souhaite remercier tous ses participants, représentants des plateformes comme des organisations de chauffeurs, pour la bonne tenue de nos échanges: de l’écoute sans invectives. 

Et des résultats: des progrès dans le sens d’une compréhension et d’un partage des conditions d’exercice du métier de chauffeur VTC, cœur du conflit.

Et puis, patatras !

Certains, dont je ne veux pas qualifier la démarche, ont jugé pertinent de médiatiser les choses dès vendredi après midi, avant que je n’ai eu le temps de rédiger le compte rendu précis et complet de cette réunion et de le publier sur le blog de la médiation. Pour que chacun ait accès à une information fiable et complète, comme je le fais chaque jour depuis le début de la médiation.

Médiatiser pour se faire valoir ? Je ne le sais pas. Mais en tout cas pas pour défendre l’intérêt des chauffeurs dont les préoccupations et les difficultés méritent mieux que des phrases à l’emporte pièce

Je ne les félicite pas. Au contraire je dresse trois cartons rouges! 

– Carton rouge pour celui qui affirme dans les médias que la réunion aurait montré que les chauffeurs travaillent à perte. C’est faux.

– Carton rouge pour son collègue qui déclare que l’ensemble du secteur aurait acté qu’il fallait travailler 60h par semaine pour gagner un peu plus que le SMIC. Ça n’est pas plus exact.

– Carton rouge pour celui qui me fait dire que j’évalue le revenu des chauffeurs a 1200€ mensuel pour 60h hebdomadaires. C’est tout aussi faux. Il suffit de lire mon blog pour le voir clairement: « Tous ces éléments m’ont été fournis par les chauffeurs et leurs organisations. Je vois (…) sur le même sujet les plateformes qui fourniront leurs chiffres ». Cette phrase est rédigée en gras pour qu’elle n’échappe à personne (sauf a ce rédacteur semble t’il).

Mais là n’est pas l’essentiel. L’essentiel c’est le compte rendu que je fais en tant que médiateur indépendant et impartial de l’avancement des travaux de la médiation. Les choses sont bien différentes des caricatures qui précèdent.

C’est que chauffeurs comme plateformes ont tort et raison à la fois.

Les plateformes ont tort lorsqu’elles soulignent que la majorité des chauffeurs connectés à leur plateforme dégage un revenu correct pour des durées de travail qui le sont également: la réalité est souvent plus difficile.

Les organisations de chauffeurs ont tort lorsqu’elles affirment qu’il est soit impossible de gagner sa vie dès lors qu’on exerce le métier de chauffeurs en étant connecté aux plateformes, soit qu’il faut travailler sur des durées très excessives pour dégager un revenu anormalement faible et précaire: la réalité est plus positive.

Les plateformes ont raison de souligner que les chauffeurs (sous statut indépendant) sont en mesure de dégager un revenu correspondant correctement à leur niveau de qualification professionnelle dès lors qu’ils respectent plusieurs modalités naturelles d’exercice du métier: 

– etre en activité durant les amplitudes qui prévalent dans les autres transports privés (taxis, camions…) comme dans la plupart des activités professionnelles indépendantes; 

– être attentifs au montant de leurs charges (comme l’est tout entrepreneur); 

– orienter leur activité au sur les créneaux horaires et zones les plus porteurs et les mieux rémunérés (comme le fait tout professionnel).

Quant aux organisations de chauffeurs, elles ont raison de penser que tous les chauffeurs n’atteignent pas cette situation et que nombreux sont les chauffeurs qui ne parviennent pas à s’en sortir, avec des dégâts humains malheureusement bien réels. 

Pour être complet sur le diagnostic partagé entre plateformes et organisations de chauffeurs, je publierai dans quelques heures les chiffres précis sur lesquels nous avons convergé pendant la réunion. Mas j’apporte des à présent quelques précisions :

1) Un chauffeur doit être actif environ 10h par jour et six jours par semaine pour dégager un revenu correspondant à ce qui prévaut pour le niveau de qualification requis. Est ce excessif ? Bien sûr, en première approche. Mais rappelons que c’est également la durée d’activité des taxis. Soulignons également que c’est là une amplitude d’activité plus qu’une durée du travail. En effet un chauffeur conduit effectivement des clients environ 30mn par heure de présence. Je donne là une description des choses, pas un jugement.

2) un chauffeur travailleur indépendant dont le chiffre d’affaires est conforme aux moyennes observées par les plateformes dans leur système d’information et qui maîtrise correctement ses charges dégage un revenu net estimé à environ 1700€ mensuels. 

3) Les écarts sont importants. Ainsi, si le chiffre d’affaires horaire est en moyenne constaté dans les systèmes d’information entre 21 et 23€, certains chauffeurs ont des performances sensiblement inférieures alors que d’autres atteignent 25 à 30€. 

Ces écarts illustrent bien la diversité des pratiques professionnelles et, partant, l’existence de « bonnes pratiques » qu’il sera évidemment utile de mieux faire partager par l’ensemble des chauffeurs.

4) A ces observations, trois compléments doivent être apportés

– les chauffeurs malades ou accidentés ne sont pas rémunérés. C’est pourquoi la loi El Khomri a prévu la mise en place d’un régime accidents du travail. Ce sujet sera débattu avec plateformes et organisations de chauffeurs mardi prochain dans le cadre de le médiation.

– ces chiffres sont mensuels et ne comportent donc pas de congés annuels. Un chauffeur doit donc épargner sur son revenu mensuel pour financer ses congés annuels (comme tout travailleur indépendant) 

– la connexion simultanée à plusieurs plateformes est une pratique améliorant la situation du chauffeur. Elle lui permet dans son temps d’activité de réaliser plus de courses. C’est pour cela qu’elle se développe. Aucune source statistique n’est malheureusement disponible en la matière, chaque plateforme ne disposant d’information que sur ce qui passe par son application. 

Je conclue cette présentation en indiquant que ces constats ont été globalement partagés par les plateformes et organisations de chauffeurs. Les plateformes ont toutefois estimé que les chiffres d’affaires réels leur paraissaient être légèrement supérieurs; et les organisations de chauffeurs légèrement inférieurs. 

En tant que médiateur indépendant et impartial, j’affirme que ces chiffres constituent des ordres de grandeur réalistes, correctement représentatifs des moyennes. Mais je souligne aussi que les écarts sont importants. Il existe incontestablement des situations difficiles avec les conséquences néfastes qu’elles provoquent. Et un certain nombre de chauffeurs parviennent à de meilleurs résultats que ces moyennes. Une de mes recommandations de médiateur (mais pas la seule !) sera d’assurer que les bonnes pratiques du métier, indispensables à son équilibre, soient communiquées à tous les chauffeurs qui se lancent dans le métier de VTC.

10 réflexions sur “Samedi 21 janvier

  1. 1) « Un chauffeur doit être actif environ 10h par jour et six jours par semaine pour dégager un revenu correspondant à ce qui prévaut pour le niveau de qualification requis. Est ce excessif ? Bien sûr, en première approche. Mais rappelons que c’est également la durée d’activité des taxis. Soulignons également que c’est là une amplitude d’activité plus qu’une durée du travail. En effet un chauffeur conduit effectivement des clients environ 30mn par heure de présence. Je donne là une description des choses, pas un jugement. »

    Ce qui compte, c’est le temps de connexion, pas le temps passé à rouler. Quand on attend une course, on travail, on ne fait pas un golf… Que M. Rapaport le veuille ou non, le temps d’attente est considéré par tous les employeurs et tribunaux comme du temps de travail effectif, à partir du moment que le salarié ne peut vaquer librement à ses occupations.

    Enfin, si effectivement les taxis font environ 60 heures par semaine, leur tarification horokilométrique est d’environ 3O% supérieure à celle des VTC, et ils n’ont pas entre 20 et 35% de commission à verser en sus (ce qu’ils remboursent pour leur licence, ils le capitalisent, ce n’est pas à fond perdu). Si vous comparez les deux statuts, il faut aller jusqu’au bout de votre logique…

    2) « un chauffeur travailleur indépendant dont le chiffre d’affaires est conforme aux moyennes observées par les plateformes dans leur système d’information et qui maîtrise correctement ses charges dégage un revenu net estimé à environ 1700€ mensuels. »

    Donc, 1700€ nets divisés par 240 heures/mois, moins provisions pour 4 semaines de CP = 6 € nets/heure (car pendant le mois de congés il faut aussi inclure les frais fixes). Donc, pour vous, 6€/ heure est un « revenu correct en rapport avec le niveau de qualification des chauffeurs », soit un « salaire » horaire de 30% inférieur au smic…
    Par ailleurs, vous semblez ignorer que le fait de se mettre à son compte, avec tout ce que ça implique comme investissement et responsabilités mériterait une gratification, même symbolique, non ?

    3) « Les écarts sont importants. Ainsi, si le chiffre d’affaires horaire est en moyenne constaté dans les systèmes d’information entre 21 et 23€, certains chauffeurs ont des performances sensiblement inférieures alors que d’autres atteignent 25 à 30€. »

    C’est factuellement faux : aucun chauffeur, mêmes les meilleurs, ne font entre 25 et 30€ nets (après commissions) de l’heure. Même sans temps mort, un chauffeur en gamme éco (90% des chauffeurs) n’atteint pas ce chiffre en période d’heures de pointe, c’est-à-dire en enchaînant les courses sans temps d’attente. Alors on se demande comment « les meilleurs » peuvent atteindre un tel CA MOYEN, sachant que les périodes de vacances scolaires sont très calme, y compris pendant les heures de pointe. (Pour rappel, il y a 4 mois de vacances scolaires.)
    Peut-être que les chiffres qui vous ont été donnés correspondent au CA moyen des chauffeurs berlines (environ 10% des effectifs), mais il faut aussi savoir qu’ils ont des frais plus importants.

    4) « Je conclue cette présentation en indiquant que ces constats ont été globalement partagés par les plateformes et organisations de chauffeurs. Les plateformes ont toutefois estimé que les chiffres d’affaires réels leur paraissaient être légèrement supérieurs; et les organisations de chauffeurs légèrement inférieurs.

    En tant que médiateur indépendant et impartial, j’affirme que ces chiffres constituent des ordres de grandeur réalistes, correctement représentatifs des moyennes.  »

    Mais quelles sont ces « organisations de chauffeurs », d’où sortent trèfles ? Qui sont ces fameux représentants des chauffeurs ? Ceux qui roulent pour les applis et qui placent des centaines de chauffeurs non déclarés dans les applis ? AMT (pour ne citer que lui) ?

    CONCLUSION

    Bref, on vous a vue venir, et on n’est pas déçu… En fait, vous êtes tout sauf « objectif et impartial » et, au vue de vos conclusions provisoires et, étant entendu votre mépris de classe envers les chauffeurs qui ne mériteraient même pas le smic horaire, nous allons nous tourner vers la presse afin de révéler la réalité des choses. Nous préparons une future mobilisation afin d’alimenter le « bad buzz », mais pas que : nous allons également engager plusieurs procédures judiciaires à l’encontre des applis et de l’Etat, afin de faire valoir nos droits et nos intérêts. (Nous allons notamment apporter notre collaboration à l’URSSAF.) Par ce post, vous venez de tuer la médiation que vous étiez censé mener à bien, nous ne vous félicitons pas.

    J’aime

  2. Re

    J’ai noté que vous avez supprimé mon précédent message de jeudi, et je m’attends à ce qu’il en soit ainsi de mon post d’aujourd’hui. Ça s’appelle de la censure pure et simple, dans la mesure où ce message était tout à fait correct. Mais sachez que ce message a été sauvegardé et posté ailleurs, et qu’il en est de même pour celui d’aujourd’hui. Je n’ai rien à craindre, ni de vous, ni des applis, puisque je ne suis plus en activité depuis fin décembre (pas assez rentable pour moi) ; en revanche, je vais consacrer à l’avenir tout mon temps libre pour vous empêcher, les applis et vous-mêmes, de nuire à ces gens courageux que vous méprisez.

    J’aime

  3. Monsieur Le médiateur

    Je tiens à vous remercier pour le travail que vous faites auprès de tous les acteurs.
    Bien que je vous donne raison quand vous dénoncez la divulgation des informations surtout quand elles vous semblent erronées.
    Mais permettez moi de constater que votre dernière analyse sur l’adéquation de la rémunération d’un VTC avec les niveaux jugés acceptables, se rapproche des thèses soutenues par les plateformes et ne part pas d’un constat réel et équitable.

    En effet, vous parlez de revenus « correspondant » au niveau de qualification des chauffeurs. De quels chauffeurs vous parlez.

    C’est une vision courte et archaïque qui vise le nivellement vers le bas des rémunérations des salariés et des indépendants. Et cela sert uniquement la thèse de Uber.
    En effet Uber a procédé à un recrutement sauvage depuis 2 ans en privilégiant les profils les moins qualifiés voire les plus marginalisés de la sociétés. Dinc Les moins exigeants. Est ce ce profil qui doit prédominer pour définir un metier? C’est tirer vers le bas une activité réputés de qualités et valorisante…
    Soit…
    Vous devriez savoir que ce metier hérité de la grande remise regroupe encore des milliers de chauffeurs avec des années d’expériences cumulées en tant que chauffeurs privés grande remise qualifié, Et souvent avec des expériences validées dans d’autres domaines d’activités non moins qualifiantes.
    Ces chauffeurs sont souvent indépendants et possèdent leurs carte pro et leur licence bien avant l’arrivée d’uber.

    Sachez Monsieur Le médiateur que la quasi totalité de ces 7 à 10 milles entrepreneurs ont leur bac et une capa. Plus de la moitié ont un niveau bac +2 et un nombre important Ont un niveau d’étude bac +5.

    Oui Mr Le médiateur,
    j’ai un bac + 5 et possède une longue expérience en tant que cadre dans l’industrie. Et je ne suis pas le seul. Vous n’allez pas me dire comme le l’a répété Le « recruteur » bachelier en stage d’uber: « VOUS N’ÊTES PAS FAIT POUR CE METIER ». L’idiot …tsic

    Nous sommes plusieurs milliers à avoir fait le choix de créer et d’entreprendre. Et ça avant l’arrivée d’uber.
    Nous avons investi toutes nos économies et développer nos activités dans un domaine jugé porteur. Et nous avons bien réussi. Jusqu’à l’arrivée d’uber et son système destructeur de valeurs.
    Nous nous sommes adapté intelligemment et nous sommes battus pour sauvegarder nos entreprises et survivre à la vague. Mais que peut on faire contre un tsunami qui vous réduit en esclave et ne vous laisse que les miettes.

    Monsieur Le médiateur

    Il y a de milliers d’entrepreneurs VTC indépendants asphyxiés qui paient leurs charges et leurs impôts et embauchent. Ils vous disent que ces niveaux de tarifs ne peuvent pas nous permettre de vivre ou de pérenniser nos entreprises. Nous travaillont désormais 2 fois plus qu’avant et nous gagnons deux fois moins. Souvent Sans atteindre les niveaux des minima sociaux.

    Des centaines parmi nous se sont vu dégrader leur niveau de vie jusqu’à l’extrême pauvreté et la précarité. Des familles entières en souffrent !
    Vous vous contentez du SMIC?
    Mais Monsieur si je fais le choix d’entreprendre c’est pas pour gagner le SMIC. C’est pour vivre correctement de mon tavail mais et aussi gagner plus pour rémunérer mon capital et croître mon affaire et réinvestir pour embaucher et créer de emplois. Alors qu’en ce moment je bouffe mon capital pour survivre. Et je ne peux même pas renouveler Mon outil de travail. Les voitures.

    Comment vous pouvez mettre la barre aussi basse?
    Uber a pollué le débat avec une approche plus que machiavélique. Un prédateur qui vous veut du bien …

    JE NE PEUX PAS FAIRE CONCURRENCE À UBER CAR J’AI PERDU LA LIBERTÉ DE FIXER DES PRIX RENTABLE.

    Uber nous écrase avec des Armes contre lesquelles nous ne pouvons pas lutter. Abus de position dominante, dumping et évasion fiscale. Ce ne sont pas des mots à la mode. C’est une réalité.

    Monsieur Le médiateur
    Si vous voulez être efficace sortez vous des détails qui ne mènent qu’à faire gagner du temps à Uber et à noyer le poisson. La seule mesure efficace serai:

    LIBÉRER LE MARCHÉ ET LES TARIFS DES MAINS DU DECIDEUR ILLEGITIME UBER qui n’est qu’une plateforme informatique.
    ET RENDRE LEUR LIBERTÉ D’entreprendre AU TRANSPORTEURS.

    À VOUS DE TROUVER JA FORMULE

    Bien à vous
    Marc H
    Collectif UVTC

    J’aime

  4. J’ai une maitrise en administration et gestion des entreprises (bac+4) donc vous pensez qu’un salaire mensuel entre 1200€ et 1700€ pour 60heures par semaine est en adéquation avec ma qualification ?
    Ca part dans du grand n’importe quoi cette médiation !
    Nous ne sommes pas tous des illettrés ou des nouveaux arrivants en france dans le vtc mr le médiateur !

    J’aime

  5. Vous osez déclarer :

    « Les chauffeurs sont en mesure de dégager un revenu correspondant correctement à leur niveau de qualification professionnelle dès lors qu’ils respectent plusieurs modalités naturelles d’exercice du métier:
    (…)
    – orienter leur activité au sur les créneaux horaires et zones les plus porteurs et les mieux rémunérés (comme le fait tout professionnel). »

    Vous rendez-vous compte que votre conclusion consiste à inciter les chauffeurs de VTC à circuler et stationner sur la voie publique pour chercher ses clients !
    Vous rendez-vous compte que votre conclusion est qu’exercer comme taxi est rentable mais pas comme VTC qui doit attendre son client à son garage !
    Vous rendez-vous compte que vous etes en train de vous faire embobinner par les plateformes qui veulent le beurre et l’argent du beurre : les avantages du taxi (seul statut rentable !) sans ses contraintes !

    Vos conclusions risquent d’amener une nouvelle fronde des taxis qui se font voler tous les jours des clients et leur droit exclusif de circulation et stationnement en attente de clientele.

    J’aime

  6. mr le médiateur votre post est quand même hallucinant on doit faire du taxi (a leur détriment d’ailleurs) sans en avoir le droit (vs parlez de zone dc maraude c’est illégal) et avec des tarifs moins élevé pr obtenir 6€/h dc 2/3 du smic et puis cerise sur le gâteaux vu notre niveau d’éducation ns devrions être content
    pourquoi ne devenir salarié des plateformes qui décident de tout même des vos conclusions ainsi nous pourrons être rémunéré normalement au smic horaire ou pourquoi pas être indépendant et choisir nos tarifs parceque les prix sont libres et non pas être réglementés par le cartel des plateformes VTC

    J’aime

Laisser un commentaire