Merci pour votre confiance!

Merci pour votre confiance!

Dès les premiers jours de l’année un certain nombre d’organisations de VTC ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation le 16 janvier. 

Parallèlement la médiation a commencé, trop lentement, mais avec la volonté d’établir de la clarté et de dégager des faits. 

Il ne pouvait être question de renoncer à la mobilisation d’aujourd’hui. Je ne l’ai d’ailleurs pas demandé. Mais aux uns et aux autres j’ai demandé de la retenue et du respect. Merci de m’avoir entendu. Les propos tenus dans la presse par certaines organisations comme les attitudes des chauffeurs mobilisés ont contribué à installer la nécessaire modération. 

La médiation n’aurait pas survécu à une journée de violence. En choisissant la dignité, les VTC donnent sa chance au processus lancé. 

Ils nous créent aussi une obligation, celle d’aboutir. 

Les organisations qui les représentent, les plateformes, moi même avons le devoir de mettre à nu la réalité du métier d’un chauffeur.  

Sans l’embellir, ni le caricaturer. Et d’apporter les correctifs qui le rendent viable. 

Pour l’instant je n’ai pas noté de quelconque mauvaise foi dans les attitudes de mes interlocuteurs. Chacun est dans sa logique et son vécu. Mais à partir de mercredi il va falloir à chacun s’efforcer de rentrer dans un partage du réel. Avec des chiffres, des données, des faits. 

Je serai très attentif à ce que nul n’esquive cet exercice de lucidité. Les VTC nous font confiance; mais si nous les décevons leur colère sera légitime. 

Merci encore une fois à tous de croire en la vertu du dialogue.

5 réflexions sur “Merci pour votre confiance!

  1. Bonjour Mr Le Médiateur

    TRÈS IMPORTANT!
    Pour vous permettre d’apprécier simplement et efficacement (avec une marge d’erreur très réduite) les valeurs du temps de connexion et de CA des chauffeurs toute catégorie, il faudrait recueillir les données des relevés quotidiens des courses des chauffeurs. Et éviter de demander aux plateformes des résultats qui peuvent être manipulées ou erronées.

    En effet les relevés par course retracent précisément le TEMPS PASSÉ sur le trajet d’une course et le PRIX DE VENTE BRUT ET NET de celle ci. Ils sont à disposition des chauffeurs.

    Les chiffres d’affaires CA étant exhaustifs et fiables à 99,9%

    Il suffit ensuite, et c’est le plus IMPORTANT, de calculer le TEMPS DE CONNEXION en appliquant un facteur multiplicateur sur le temps du trajet pour déterminer le temps réel de connexion donc de travail.

    COMMENT TROUVER CE COEFICIENT MULTIPLICATEUR DE TEMPS ?

    Moi je l’ai trouvé dans la bouche des dirigeants d’Uber et des plateformes.

    Souvenez vous, Ils ont annoncer cette donnée devant vous à Mr Le Ministre ainsi qu’ à tous les Médias.

    Si l’on considère à raison que Uber offre le meilleur nombre de courses par heure de connexion sur le marché, il vous suffit de retenir leurs statistiques pour apprécier le temps de connexion dans le MEILLEUR des cas.

    Coefficient
    MULTIPLICATEUR :

    UBER A DÉCLARÉ officiellement que SES STATISTIQUES MONTRENT qu’un chauffeur travaille en moyenne 35 MINUTES PAR HEURE DE CONNEXION SUR LE TERRAIN.

    SI l’on retient ce chiffre qui est celui d’uber il faudra simplement MULTIPLIER PAR 1,715 le temps passé dans une course pour DÉTERMINER LE TEMPS DE CONNEXION.

    Voilà Monsieur Rapoport comment on calcule simplement et de manière fiable les valeurs réelles et incontestables par uber du temps de connexion et du CA correspondant.

    Exemple :
    Une journée à 18 courses de 220€ de CA BRUT et
    6h45mn de cumul de temps de trajet.

    C’est en réalité une journée de 6:45×1,715=
    12 heures de connexion et
    165€ de CA RÉEL (-25%) et dont l’amplitude peut être entre 15 et 18 heures (entre départ et retour au domicile)

    Donc 13,4€ par heure de connexion sur le terrain. Ce qui représente une belle et exceptionnelle journée pour un chauffeur avec une rentabilité maximale.

    Les dépenses pour la journée a minima :
    – 20€ carburant
    – 70€ en moyenne véhicule
    – 10€ frais divers.

    Ils reste NET 65€ pour ke chauffeur qui serviront à payer (si déclarés)
    -23€ de tva
    -76€ RSI ou de charges sociales

    Il est évident que le chauffeur ne va pas déclarer son revenu sinon il paie de sa poche.

    Restant à votre disposition
    Bien à Vous
    Marc H.
    Collectif UVTC

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  2. Savez vous Monsieur Le Médiateur que nombreux sont les partenaires d’uber qui ont enregistrer sur la plateforme un compte bancaire situé à l’étranger dans différents pays européens et extra eutreupeens?

    Uber lui même à ses comptes aux Pays-Bas.
    Et La majeure partie des CA D’AFFAIRES PARTENT À L ÉTRANGER Ce qui permet de NE PAS DÉCLARER ET D’ÉVITER LES CHARGES SOCIALES ET FISCALES ET LES CONTRÔLEs.

    Je dirais que si c’était le contraire Le système Uber ne survrait pas 48heures avec les tarifs imposés par la firme californienne.

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  3. Bonjour Monsieur,

    Étant donné qu’on ne peut imposer à Uber et aux autres applications une augmentation des tarifs car ce sont des entreprises privées, voilà selon moi ce qui pourra améliorer la situation des VTC.

    interdiction de Heetch :

    Je suis à Lyon, on est envahit pas les particuliers heetch. La fin de heetch sera une bouffée d’air pour nous chauffeur professionnel.

    Contrôle accru des VTC :

    Il y a une fraude importante chez les VTC, en particulier les auto-entrepreneurs beaucoup ne déclarent pas entièrement leur chiffre d’affaire cela représente pour nous Chauffeurs honnêtes une concurrence déloyale.
    Demander à über et autres applications les récapitulatifs des virements et comparer avec les sommes déclarées par les Chauffeurs.

    interdiction de la vente à perte :

    On ne peut pas obliger les applications à augmenter leurs tarifs cependant la vente à perte est interdite en France.
    L’état nous impose une certaine catégorie du véhicule. Il faut définir un prix de revient moyen. Les applications devront prendre en compte ce prix de revient moyen pour élaborer leur tarification.

    Connaître la destination de nos courses :

    En tant que indépendant il me paraît normal qu’au moment d’accepter une course on ai droit à toutes les informations de celle-ci hors actuellement quand on accepte une course nous ne connaissons pas la destination finale.

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  4. Monsieur Rapoport,

    Tout d’abord merci de votre travail et de l’intérêt que vous portez à la situation des chauffeurs. Je profite de ce billet pour insister sur l’importance de votre mission, qui ne concerne pas un conflit isolé entre une société et des prestataires, mais d’un conflit entre différents acteurs face à un nouveau modèle social qui se démocratise, où de nouveaux intermédiaire s’installent et profitent du vide juridique existant afin de mettre en place une relation de travail contournant les protections qu’offrent le droit du travail aux subordonnés. En ce sens, la réponse que vous allez rendre sur ce sujet sera déterminante au delà du simple conflit plateforme / chauffeur.

    Je suis étudiant et travaille comme chauffeur uber depuis cet été sur Paris principalement les dimanches. J’ai passé ma formation VTC et dispose de ma carte pro mais je suis « salarié » pour un capacitaire, qui me met à disposition véhicule et prend toutes les charges (important de le préciser étant donné le nombre d’exploitants LOTI malhonnêtes dans ce milieu). Je récupère un salaire à hauteur de 35% de mon chiffre d’affaire net. C’est très clairement insuffisant, je travaille en moyenne pour 5,5€ net de l’heure ce qui donne des journées de travail de 12h sans pause à 60€, loin du SMIC horaire. Mais j’accepte par nécessité…

    Je tiens également à insister sur le fait que depuis la récente modification tarifaire, la situation est encore pire ; dans les faits, les frais supportés par les chauffeurs sont plus élevés que ceux annoncés. Je pense l’explosion de frais sont liés à deux phénomènes, la hausse de 20 à 25% des « frais de service » bien sûr mais aussi – et surtout – à la nouvelle fonctionnalité qui ajoute automatiquement un second client en cas de course pool. Ce second facteur est souvent ignoré mais pour mes quelques journées effectuées sous ces conditions, je m’aperçois qu’il est très important :
    – anciennes conditions : pour 250€ de CA brut, les frais de service s’élevaient à environ 40€, soit une commission à un taux d’environ 16%.
    – nouvelles conditions : pour 250€ de CA brut, les frais de service s’élèvent à environ 70€, soit une commission qui en réalité dépasse les 25% et atteint environ 30%.
    Concrètement, cela donne une situation où je reverse plus à uber que ce que je récupère en salaire. Une preuve supplémentaire de l’art de uber de faire présenter de nouvelles conditions en minimisant les conséquences…

    Je suis prêt à vous fournir un tableau Excel complet du maximum de mes journées qui sera justifié par mes rapports hebdomadaires envoyés par uber et les chiffres issus de mon application partener.

    En espérant que ce témoignage aidera à vous convaincre de la nécessité de votre action. Je me tiens à votre entière disposition pour de plus amples informations et suis joignable à l’adresse mail indiquée.

    Respectueusement,

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  5. Un pré commentaire adressé à tout ceux qui veulent bien le lire. A ce jour, j’entend souvent nombre de média parler  » d’ubérisation  » et cela pour différents litiges, exemple de sous payement, ou autre dans le genre et les exemples ne manquent pas . Je pense sincèrement que beaucoup de gens sont au courant de la manière de faire d’Uber et cela depuis longtemps déjà, mais que personne ne fait rien, ou ne veut strictement rien faire. Alors loin de mettre vos capacité de médiation en doute, je m’intérroge sur le fait que si les pouvoirs publics ont laissé faire les pratiques d’Uber, c’est non seulement en toute connaissance de cause, mais aussi avec leur bénédiction ! Alors que pouvons nous faire ? la réponse sera certainement de la part de l’état : restriction des droits de conduire, comme c’est le cas maintenant, mais certainement pas une volonté de mettre Uber devant les textes de lois applicables en France. D’ailleurs, et les exemples ne manquent malheureusement pas non plus encore une fois, il est préférable de taper sur les citoyens et travailleurs, plutôt que d’astreindre les multinationales à respecter les lois en vigueur ( en ce cas respecter la loi sur la rémunération du temps de travail, ajustement de TVA, etc… ) et à faire preuve d’humanité !
    Je suis chauffeur depuis peu, c’est un job plaisant et qui peut être enrichissant de connaissances, mais là sincèrement, c’est plus de l’exploitation qu’autre chose !
    Je ne proposerais pas de solution, car en mpon sens, il n’y en a pas, attendu le but que poursuit Uber. Bon courage à tous et soyez prudent.

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