Mardi 10 janvier

Depuis hier lundi et encore ce matin je suis au contact et à l’écoute des principales plateformes : Chauffeur Privé, Le Cab, Marcel, etc.

UBER, que j’avais rencontré fin décembre, m’a adressé un long courrier. J’en ai pris connaissance avec intérêt et ai bien noté leurs attentes. Comme je leur ai brièvement répondu, c’est mon rôle de médiateur d’écouter toutes les parties et de prendre en considération tous les points de vue. 

Je leur ai recommandé, dès lors qu’ils font le choix d’écrire, de publier sur le blog leur courrier au chapitre ouvert à tous des contributions et des commentaires.

Je vais poursuivre la journée et la semaine avec de nouvelles rencontres avec des représentants de chauffeurs. Et surtout avec les groupes de travail qui vont avoir lieu d’ici lundi. 

Je vous en ferai ici le compte rendu. 

3 réflexions sur “Mardi 10 janvier

  1. Bonjour Monsieur Rapoport.

    Je suis taxi parisien et je tenais à vous dire que les premiers à être victimes de ces plates formes qui ne respectent aucune Loi (et vous le savez ) sont les taxis.

    Ces plates formes font du taxi déguisé en incitant leurs chauffeurs qu’elles appellent pudiquement « partenaires  » à marauder 24 heures sur 24 ,7 jours sur 7 et 365 jours sur la voie publique,près des grands évènements ,aux abords des hôtels,aux abords des aéroports quand ces VTC ne sont pas à l’intérieur même de l’enceinte des aéroports par plusieurs dizaines à racoler impunément devant des forces de l’ordres passives )

    Si en respectant pas la Loi sur le retour au garage obligatoire après chaque course,si en maraudant sur la voie publique,si en attendant à chaque coin de ruelle,sur les emplacements de livraison à Paris,les impasses ,si même en racolant dans les gares et les aéroports,ces VTC ne s’en sortent pas,c’est qu’il y réellement un grave problème au delà même du problème d’ordre public ou plûtot de désordre public qu’occasionnent ces VTC.

    Et que dire des taxis qui sont les premières victimes de la vampirisation de ces plates formes qui au final appauvrissent tout un pan de l’économie du transport de personnes au détriment de la sécurité du consommateur car comme vous le savez,certains VTC sont connectés plus de 16 heures par jour (on en a vu un récemment connceté 24 heures à une plate-forme américaine pour une recette de 97 euros )

    C’est çà que le gouvernement dont vous faites parti, cautionné pour résorber le chômage de masse ?

    Il ne s’agira pas d’aller voir les plates formes en leur disant de baisser leurs commissions car aucun droit ne vous confortera dans ce sens mais plûtot de leur ordonner de respecter la Loi n° 2014-1104 du 1er octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de transport avec chauffeur notamment l’article Art. L. 3120 dont je vous ai mis l’intégralité ci-dessous.

    « Art. L. 3120-2.-I.-Les véhicules qui effectuent les prestations mentionnées à l’article L. 3120-1 ne peuvent pas être loués à la place.
    « II.-A moins de justifier de l’autorisation de stationnement mentionnée à l’article L. 3121-1, le conducteur d’un véhicule mentionné au I du présent article ne peut :
    « 1° Prendre en charge un client sur la voie ouverte à la circulation publique, sauf s’il justifie d’une réservation préalable ;
    « 2° S’arrêter, stationner ou circuler sur la voie ouverte à la circulation publique en quête de clients ;
    « 3° Stationner sur la voie ouverte à la circulation publique, à l’abord des gares et des aérogares ou, le cas échéant, dans l’enceinte de celles-ci, au delà d’une durée, fixée par décret, précédant la prise en charge de clients, sauf s’il justifie d’une réservation préalable ou d’un contrat avec le client final.
    « III.-Sont interdits aux personnes réalisant des prestations mentionnées à l’article L. 3120-1 et aux intermédiaires auxquels elles ont recours :
    « 1° Le fait d’informer un client, avant la réservation mentionnée au 1° du II du présent article, quel que soit le moyen utilisé, à la fois de la localisation et de la disponibilité d’un véhicule mentionné au I quand il est situé sur la voie ouverte à la circulation publique sans que son propriétaire ou son exploitant soit titulaire d’une autorisation de stationnement mentionnée à l’article L. 3121-1 ;
    « 2° Le démarchage d’un client en vue de sa prise en charge dans les conditions mentionnées au 1° du II du présent article ;
    « 3° Le fait de proposer à la vente ou de promouvoir une offre de prise en charge effectuée dans les conditions mentionnées au même 1°.

    Tant que cet article ne sera pas respecté,il n’y aura aucune médiation qui réussira. Aucune .

    Et vous le savez,tout le monde le sait.Taxis et VTC le savent.Il n’y a que les plates-formes qui violent la Loi car çà ne les arrangent pas et préfèrent organiser le chaos en prélevant leurs dîmes sur la misère des milliers de chauffeurs dont le turn over est assuré par les agences gouvernementales de Pôle Emploi même. Tous complices mais jamais de responsables.

    Attaquez-vous aux racines du mal : LE RESPECT DES LOIS EXISTANTES.

    Cordialement.

    J’aime

  2. Monsieur le médiateur, nous vous encourageons à rétablir l’équilibre dans ce secteur, à commencer par faire respecter la loi. La loi personne ne la respecte ni la fait respecter, c’est ainsi depuis la création en 2009 des vtc. Le cadre légal qui régit l’activité de ces voitures est bancal et ne permet pas une cohabitation sereine avec les taxis traditionnels qui souffrent et meurent en silence. Votre tâche est extrêmement compliquée sinon comment aider les uns sans enfoncer les autres !? Gros paradoxe ! Ce dossier (vtc/taxi) n’est pas régler et ne le sera sûrement jamais si vous ne tenez pas compte d’une réalité historique, celle des taxis et du sacrifice qui a été le leur dans cêtre affaire. Monsieur le médiateur, une bonne idée serait de tout remettre à plat en tenant compte prioritairement de la situation sociale des uns comme des autres. Un fond d’indemnisation bien ficelé pourrait ouvrir la voie à une réforme profondeur du secteur, où en est cette question pourtant largement avancée par ce gouvernement ?

    J’aime

  3. Bonjour Monsieur Rapoport, ici Tchatcheur.

    L’objectif d’Uber c’est que le VTC ressemble en tout point au taxi.

    Il va falloir à mon avis faire en sorte que l’on puisse bien distinguer VTC et TAXI, encore plus qu’auparavant.

    Je pense que cela passe par le véhicule : Passer d’une longueur minimale de 4,50 à 4,60m ainsi qu’une ancienneté de 6 à 4 ans nous faciliterait la tâche.

    J’aime

Laisser un commentaire